Une procédure révolutionnaire de FIV utilisant l’ADN des donneurs permet aux femmes porteuses de maladies mitochondriales d’avoir des bébés génétiquement en bonne santé.

Au Royaume-Uni, les dons mitochondriaux pour prévenir la maladie mitochondriale ont été autorisés depuis octobre 2015.
Aujourd’hui, l’Autorité de fécondation et d’embryologie humaine, la (HFEA) a accordé la première licence de don de mitochondrie clinique.

Le travail des professeurs : Herbert et Doug Turnbull dans le développement et le raffinage des dons mitochondriaux a été internationalement reconnu.
Les dons mitochondriaux au Royaume-Uni sont réservés aux femmes à risque d’avoir un bébé souffrant de la maladie mitochondriale sévère, un trouble génétique débilitant qui affame les cellules de l’énergie du corps, altérant les principaux organes comme le cerveau, le cœur, le foie, les muscles, les oreilles et les yeux. En outre, les femmes peuvent maintenant accéder au don mitochondrial grâce à des cliniciens agréés, mondialement réputés et expérimentés non seulement dans le traitement des maladies mitochondriales mais aussi dans les techniques de reproduction.

L’innovation a fait l’objet de diverses controverses, particulièrement scientifiques et éthiques. Par conséquent, le gouvernement britannique et les autorités de réglementation ont entrepris un examen scientifique et éthique rigoureux du traitement sur une période de dix ans.

La plus-value de l’innovation

La donation mitochondriale implique le transfert de matériel génétique nucléaire de l’ovule de la mère affectée en un ovule récupéré d’une donneuse dont l’ADN nucléaire a été retiré et ne conserve que son ADN mitochondrial sain.

L’ADN nucléaire de la mère et du père contribue à plus de 20 000 gènes ou 99,9% de la composition génétique du bébé et détermine son apparence, son intelligence, son comportement et bien d’autres caractéristiques génétiquement transmissibles.

Les exigences du traitement

La procédure est soumise à de nombreuses garanties telles que la sélection soigneuse des femmes à subir la procédure comme un traitement de réduction des risques cliniques. L’exigence consiste à fournir des informations complètes sur les limites et risques potentiels du traitement en administrant la réalisation de tests génétiques lorsque l’embryon est à 15 semaines. Ainsi que le suivi et la gestation de près des résultats au fil du temps.

D’autres pays comme l’Australie attendent avec intérêt l’amendement de la procédure par leurs gouvernements pour donner aux familles la chance d’avoir des enfants biologiques en bonne santé par le biais de la donation mitochondriale.

Par ailleurs, la première naissance vivante d’un bébé apparemment sans maladie chez une femme à risque de transmission de mitochondropathie à son enfant a été annoncée en septembre 2016 au Mexique où, les lois ne n’interdisent pas la nouvelle technique de FIV.

Mise en garde

Bien qu’il s’agît d’une technique innovante et prometteuse, à présent ; le don mitochondrial pour traiter l’infertilité n’est pas encore soutenue. En outre, l’utilisation à des fins autres que la prévention des maladies héréditaire n’a pas fait l’objet d’études ou de recherches approuvées, comme cela a été le cas pour la prévention des maladies mitochondriales.